Si tout le monde connaît la bataille de Waterloo, dite de Mont-Saint-Jean ou de la Belle-Alliance, en 1815, peu de gens savent que ce lieu avait déjà vu s’affronter des armées françaises et coalisées en juillet 1794.

Cette année-là, après avoir remporté un succès, somme toute limité au cours de la bataille de Fleurus, l’armée française du général Jourdan - dite de Sambre-et-Meuse - poursuit le combat pour empêcher les forces de la première Coalition (Autriche, Hollande et Angleterre notamment) de marcher sur Paris.

Face à des armées disciplinées et bien approvisionnées, les « sans-culottes » vont faire preuve d’audace et de courage et repoussent l’ennemi, parvenant non seulement à le mettre en déroute, mais aussi à s’emparer de Bruxelles

L'exposition permet à la fois d’approcher l'histoire de la première bataille de Mont-Saint-Jean et celle de la Révolution, tout en y intégrant des aspects et des objets particuliers. Les visiteurs auront également la possibilité d'admirer de nombreux objets parmi lesquels un tambour révolutionnaire, un bonnet phrygien, des documents, de nombreuses armes etc…

L'exposition est le fruit d'une collaboration entre le Musée Wellington et le collectionneur Philippe Charlet, avec l’aide de prêteurs privés.

Mont-Saint-Jean : 6-7 juillet 1794 - La victoire française à Waterloo rassemble près de 200 pièces uniques et stupéfiantes. Elles offrent aux visiteurs un éclairage nouveau sur les guerres révolutionnaires.

Quand : Du 9 juin 2016 au 8 janvier 2017

Où : Musée Wellington - Chaussée de Bruxelles 147 à Waterloo

Prix :

TARIF EXPO

TARIF COMBINÉ EXPO + MUSÉE 

Prix du catalogue (70 p.) : 13€

VISITE GUIDÉE SUR RÉSERVATION : 60 € (20 pers. Maximum/groupe) -  Durée d'une heure 

Infos : www.museewellington.be - 02/357 28 60

Page Facebook de l'événement : 1794 : La victoire française à Waterloo

LE LIVRE EPONYME DE LA BATAILLE DE MONT-SAINT-JEAN 

Les combats de Waterloo des 6 & 7 juillet 1794 s’inscrivent dans les guerres de la première coalition de pays européens contre la France. Ces combats font suite à la bataille de Fleurus du 26 juin 1794 gagnée par les Français sur l’armée alliée des Austro-hollandais. Refluant de toutes parts, ces derniers vont notamment tenter de protéger Bruxelles en repliant une partie de leurs troupes sur le plateau de Mont-Saint-Jean y compris à l’intérieur du château-ferme de Hougoumont. Ce sont d’ailleurs ces troupes, composées en partie d’émigrés français, qui vont fortifier le château-ferme et percer des meurtrières dans le mur du verger que l’on voit encore aujourd’hui.

Réalisant qu’il leur faudra se concentrer au-delà de la Meuse, les Austro-hollandais amorcent un mouvement de repli au début de juillet 1794 à partir de Lillois et Braine l’Alleud.

Toutefois, la progression rapide des armées françaises vers le nord amène les alliés à devoir combattre sur le plateau de Mont-Saint-Jean. 

Défaits, les Austro-hollandais laissent le champ libre aux Français qui peuvent ainsi occuper Bruxelles et préparer l’annexion des Pays-Bas autrichiens à la France qui adviendra un an plus tard.

Ironie de l’histoire, un certain nombre de militaires français  qui vont jouer un rôle dans la bataille de Waterloo du 18 juin 1815 étaient déjà présents sur le même site ou tout près lors des combats de juillet 1794. On peut citer, en particulier, le futur maréchal Soult (chef d’Etat –Major de Napoléon), et le général Duhesme qui, commandant la Jeune Garde, sera mortellement blessé à Plancenoit. Le futur Maréchal Ney, alors capitaine de hussard, aura la charge de nettoyer la forêt de Soignes juste après les combats. Quant au futur duc de Wellington, c’est dans le cadre de cette campagne, mais à Anvers, qu’il fera son baptême du feu contre les Français en tant que lieutenant-colonel du 33^ème régiment de ligne.

L’ouvrage est signé par trois passionnés de l’histoire de la Révolution française et du Premier Empire. Il s’agit de Lucien Cécille (administrateur/secrétaire du Comité de Waterloo), de Philippe Charlet (auteur de plusieurs ouvrages sur cette période et collectionneur averti) et de Jean-Jacques Pattyn, (expert en uniformologie et auteur de nombres d’articles et de conférences concernant les armées qui se sont affrontées entre 1792 et 1815), récemment disparu.

Ce sont les éditions Historic’One, dans la série des « Batailles oubliées », qui ont accepté de publier cet ouvrage qui a donné lieu à des recherches importantes dans les archives française et hollandaise.  

Le Comité de Waterloo a apporté son soutien à la publication de ce livre et le baron Bernard Snoy en a signé la préface.  

Le prix de vente de l’ouvrage est fixé à 20 € (TTC).

Infos : 02/357 28 60