Vincent Blondel a rencontré la presse le 26 mars. D’ici son entrée en fonction, le 1er septembre, il constituera une équipe composée de quatre prorecteurs (notamment, et c’est une innovation, aux affaires régionales et à la communication) et autant de chargés de mission.
«S’engager dans ce type d’élection, pour ce type de mandat, est une preuve de grande générosité. C’est une fonction de très haute exigence et responsabilité.» Le recteur de l’UCL Bruno Delvaux, en place jusqu’au 31 août prochain, a promis de partager son expérience avec son successeur… pour une transition « douce et efficace ». Profitant de la présentation de Vincent Blondel à la presse, le 26 mars, il lui a exprimé publiquement la confiance de l’institution « pour continuer à défendre les valeurs qui font la force de notre université : la poursuite de l’excellence, l’ouverture (notamment internationale), la liberté académique et l’autonomie. » Il a souhaité que le futur recteur mette tout en œuvre pour éviter une étatisation et une bureaucratisation des universités.
Il a « koté » à Louvain-la-Neuve
L’ingénieur civil et philosophe Vincent Blondel a remporté l’élection du recteur de l’UCL, lors du 2e tour, avec 57,77% des voix (devant Vincent Yzerbyt, 40,21% des voix). Professeur à l’UCL depuis 1999 (mathématiques et informatique; ses recherches sont à l’interface entre les mathématiques et les technologies de l’information), doyen de l’Ecole Polytechnique de Louvain, il est membre du conseil académique de l’université et dirige le comité de gestion des MOOCs (cours en ligne), dont il est le principal initiateur. Membre aussi du conseil de la culture, il a mis en place la mineure en culture et création et contribué au programme « Artistes en résidence ». Il a également fait partie du Conseil d’Administration de la Ferme du Biéreau, la maison de toutes les musiques, projet pour lequel la Ville et l’UCL sont partenaires. Habitant de Malèves-Sainte-Marie, à la mobilité internationale très forte (il a complété sa formation de l’UCL à Londres, Oxford, Stockholm et Paris… et est intervenu dans de nombreuses institutions, dont Stanford, Harvard, Princeton et Cambridge), il connaît cependant bien Louvain-la-Neuve, pour y avoir « koté » au sein du kot-à-projet « Ingénieurs sans frontières », qu’il a présidé. «J’ai aussi gardé un grand attachement pour Liège et son université, où j’ai vécu et travaillé pendant 5 ans», précise le futur recteur.
Quatre prorecteurs
Vincent Blondel entrera en fonction le 1er septembre, pour une durée de 5 ans. D’ici-là, il va multiplier les contacts avec les responsables des autres universités et hautes écoles, ainsi qu’avec le monde politique. Il va aussi constituer une équipe, qu’il promet composée de quatre prorecteurs (à l’enseignement, à la recherche, à l’international et aux affaires régionales/à la communication) et autant de chargés de missions (en politique de genre, développement durable, simplification administrative et financement). «Ils seront chargés de conseiller les prorecteurs et membres du Conseil rectoral dans la réalisation de leurs tâches.» Vincent Blondel évoque par ailleurs la désignation d’un vice-recteur à la politique du personnel. «Nous avons quelques mois pour définir la stratégie que nous souhaitons mettre en place avec la nouvelle équipe et les membres du Conseil rectoral qui resteront en fonction après le 1er septembre.»
http://www.olln.be/fr/un-nouveau-recteur-pour-l-ucl.html?cmp_id=28&news_id=21780&vID=1