La Région wallonne a donné son accord de principe sur le projet de revitalisation de la place Capouillet à Waterloo. Avant d'aller plus loin dans ce dossier, la bourgmestre Florence Reuter souhaite inviter les habitants à partager leurs réflexions sur le futur du site.
Une démarche participative et informelle, destinée à déboucher sur un large consensus. Elle précédera l'enquête publique. L'enquête relative au projet sur le site de l'ancien bâtiment Spechim devrait, quant à elle, commencer sous peu.
Le réaménagement de la place Capouillet a déjà fait couler beaucoup d'encre. Dans ce dossier, il convient tout d'abord de distinguer le volet privé de l'aspect public (voir ci-dessous).Même si, dans les deux cas, la volonté de la Commune est d'agir dans l'intérêt général.
“Je souhaite vraiment que les habitants participent à la réflexion sur le réaménagement de la place, rappelle la bourgmestre Florence Reuter, en charge de l'Aménagement du Territoire. Bien sûr, ils pourront s'exprimer officiellement dans le cadre de l'enquête publique, mais il me semble préférable d'agir en amont.”
De son côté, la Région wallonne a déjà approuvé le principe d'une opération de revitalisation urbaine sur le site. Le Service Public de Wallonie en a même défini les grandes orientations. Il propose de garder une circulation périphérique et de dédier totalement l'espace central aux piétons. Sans contre-indication phytosanitaire, le maintien des arbres existants serait aussi privilégié.
Une réunion suivra
Après la réunion publique organisée en mai dernier, la bourgmestre invite à présent les habitants à partager leur vision de la future place. Car qui mieux que les riverains connaissent les problèmes et les atouts d'un quartier ?
Peut-on y améliorer certains aspects et, si oui, de quelle façon ? Quels sont les avantages à préserver ou les inconvénients à tenter d'effacer ? En résumé, quelles solutions proposent les habitants pour y améliorer le cadre de vie ?Autant de questions, parmi de nombreuses autres, auxquelles chacun apportera ses propres réponses.
À l'issue de cette consultation, une réunion sera organisée avec les riverains directs et les représentants de la Région wallonne.
Concertation informelle
Au cours de ce processus participatif, toutes les remarques et suggestions seront étudiées, afin d'aboutir au consensus le plus large possible. Mais cette concertation informelle ne remplacera pas les démarches légales. Il sera donc toujours utile et nécessaire de s'exprimer plus tard, au cours de l'enquête publique.
Les remarques, réflexions et suggestions sur ce dossier peuvent être envoyées, avant le 15 octobre, par courriel via l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par courrier au cabinet de la bourgmestre Florence Reuter, 28, rue François Libert à 1410 Waterloo.
Les deux volets du dossier
Ce dossier trouve son origine dans un projet privé : un promoteur envisage de remplacer l'ancien bâtiment Spechim par un immeuble à appartements. La demande de permis d'urbanisme relative à ce projet vient d'être introduite auprès de la Commune. Au moment d'écrire ces lignes, l'enquête publique était donc sur le point de commencer. Les services communaux et le Collège analyseront le dossier et remettront un avis, comme peut le faire chaque citoyen.
La Commune de Waterloo n'est pas à la manœuvre dans cette partie relative à la création de logements. En revanche, la législation wallonne lui permet de bénéficier d'importants subsides pour aménager le domaine public, dans le cadre d'une procédure de revitalisation urbaine. Le Collège communal souhaite donc profiter de l'occasion pour améliorer ce quartier. Dans ce contexte, la Commune peut aussi négocier plus facilement avec le privé, afin d'orienter le projet vers une meilleure réponse aux intérêts collectifs.
“Nous ne souhaitons pas densifier Waterloo, insiste Florence Reuter, mais rien n'interdira jamais à un promoteur d'introduire une demande de permis d'urbanisme. Dans ce cadre, il est souvent préférable de discuter avec lui, plutôt que d'engager une bataille administrative. En cas de recours, le fonctionnaire délégué de la Région wallonne ou le ministre compétent peut effectivement passer outre l'avis rendu par la Commune pendant l'enquête publique, comme ce fut le cas pour le site de l'ancien contrôle technique…”